Le 5 octobre, gagnons ensemble à faire entendre nos revendications!

Le 5 octobre RV manifestation à Paris, départ 14h Place de la République, pour porter haut et fort :
– L’augmentation de nos salaires
– La formation et l’embauche massive de professionnels
– L’arrêt des restructurations incessantes et délocalisations/suppressions de services de lits
– L’amélioration de nos conditions de travail
– Un départ à la retraire à 60 ans et la reconnaissance de la pénibilité pour un départ anticipé de nos métiers dans le secteur public comme privé
– Aucune sanction, suspension ou licenciement en lien avec l’obligation vaccinale
– Un financement de nos établissements et de la sécurité à la hauteur des besoins

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En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail.

La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité.

Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites.

Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat.

Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.

L’objectif de la CGT est de donner les moyens aux organisations de préparer de façon active et très concrète la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle nationale du 5 octobre pour que la participation des salariés y soit la plus massive possible.

Les professionnels du secteur social/médico-social veulent des moyens!

Appel à la grève et actions sur tous les territoires le lundi 15 mars
En Île-de-France, RV devant le Ministère des Solidarités et de la Santé à 12h00 – 14 avenue Duquesne 75007 – métro St François-Xavier

Nous militons pour :
– Des négociations loyales et sérieuses dans toutes les conventions collectives
– De nouveaux conquis sociaux, de meilleurs salaires et une reconnaissance de nos métiers
– Une convention collective unique, étendue et de haut niveau

Cliquez sur l’image pour télécharger le tract de la CGT Croix-Rouge

Plus d’informations sur le site de la fédération santé-action sociale

Nouvelle journée de grève et de mobilisation le jeudi 21 janvier

Pour le secteur social et médico-social, le compte n’y est pas! Les salarié.e.s de l’action sociale ne lâchent rien et exigent IMMÉDIATEMENT la hausse des salaires et l’amélioration des conditions de travail

Exigeons des augmentations immédiates de salaires de 183 euros,
puis de 300 euros dès le premier trimestre 2021 et une réelle amélioration des conditions de travail par la création significative de postes.

STOP AUX SALAIRES DE MISÈRES!
STOP AUX CONDITIONS DE TRAVAIL DÉLÉTÈRES !

Une autre retraite est possible!

La retraite en danger, toutes et tous concernés! A partir du 5 décembre, mobilisons-nous!

La retraite en danger, toutes et tous concernés! A partir du 5 décembre, mobilisons-nous!

RV jeudi 5 décembre à partir de 12h30 Gare de l’Est. Départ de la manifestation à 14h

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Pas de hasard pour ma retraite, je veux savoir quand et avec combien je partirai !

Publié le 8 nov. 2019 [source : https://www.cgt.fr]

La CGT, depuis déjà plusieurs mois, alerte le grand public sur les dangers de la réforme des retraites qui ne dit pas son nom : Précarité !

Toutes et tous concernés


À quel âge vais-je pouvoir prendre ma retraite ? Avec combien ? Voici les questions que tout
le monde se pose et auxquelles il faut apporter des réponses concrètes.

Nous avons un des meilleurs systèmes de retraite au monde, si ce n’est le meilleur. Pourtant, le président de la République a décidé, par idéologie pure, de l’anéantir. Au nom du marché, on remet en cause le principe de solidarité qui fait la force de la protection sociale en France.

Tout ce qui touche aux questions sociales, ou à la santé, est désormais considéré comme une dépense qu’il faut réduire. Le projet présenté vise à nous faire travailler plus longtemps, avec une pension aléatoire en fonction d’une valeur de point fluctuante.

C’est une gestion individualisée des retraites visant à opposer les professions entre elles.

Au contraire, la CGT considère que la protection sociale, la retraite, la santé, sont des investissements qu’il faut développer. Ils sont les symboles d’un pays moderne qui protège ses citoyens de la maladie et de la misère, car si nous considérons que notre système actuel doit évoluer, il n’est pas nécessaire d’en changer les fondements.

Certains sujets ont peu de liens avec la question des retraites. Ainsi, pour réduire les inégalités de pensions entre les hommes et les femmes, il faudrait d’abord que ces dernières soient payées comme les hommes durant leur activité.

À ce jour, et malgré de nombreuses déclarations présidentielles, cet écart n’est pas réduit faute de mesures contraignantes pour les entreprises, notamment les plus grandes.

La CGT a proposé plusieurs pistes pour améliorer notre système :

  • que les années d’études soient prises en compte afin que les futures générations ne soient pas contraintes de partir à 70 ans ;
  • que toutes les formes de travail soient assujetties à cotisations, des employeurs ou donneurs d’ordre, à l’instar des travailleurs de plateformes face aux géants du numérique.

La retraite, ce n’est ni une affaire de spécialistes, ni de techniciens de l’économie. C‘est du concret.

À la CGT, nous croyons au débat, un débat contradictoire qui permet à chacune et chacun de se forger une opinion mais nous sommes également persuadés que pour se faire entendre, la mobilisation s’impose.

Amplifions la mobilisation du 5 décembre, partout en France, toutes et tous en grève !

Petit rappel :

Secteur privé : comment participer à une grève nationale ou locale ?

Secteur public : qui peut faire grève ?

Et à la Croix-Rouge française? Les salarié.e.s sont couvert.e.s par le préavis de grève spécifique déposé par la CGT pour la journée du 5 décembre, et par le préavis de grève reconductible du 6 au 12 décembre.
Pour plus d’informations, vous pouvez nous contacter par mail cgt.crf@gmail.com 

La retraite en danger, toutes et tous concernés!
La CGT diffuse ce journal gratuit pour alerter massivement sur les conséquences de la contre-réforme des retraites.
Tous et toutes concerné.es et perdant.es ! Lisez-le et diffusez-le !
La règle d’or de la réforme Delevoye / Macron est le blocage définitif des ressources affectées au financement des retraites
à environ 14 % du Produit Intérieur Brut soit le niveau d’ores-et-déjà atteint en 2018.
Compte tenu de l’augmentation du nombre de retraités, il s’ensuivrait un effondrement du niveau des pensions : la réforme ne ferait que des perdants.

NAO SALAIRES 2019

 

Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) se sont déroulées à la Croix-Rouge depuis le mois de janvier 2019. Les NAO ont notamment porté sur les salaires. La CGT y a participé…

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Dans quel contexte ?

⇒ Des salaires CRf totalement décrochés de l’évolution de l’inflation et du SMIC.

La grille de classification des emplois Croix-Rouge date de 2004, depuis la valeur du point CRF a progressé de 7,43% alors que sur la même période, l’inflation a progressé de 21,8% (source : INSEE) et le SMIC de 31,8% !

Résultat : une perte de pouvoir d’achat globale pour tou.te.s les salarié.e.s de la CRf, et un nivellement des salaires par le bas : poussés par le SMIC, au 1er janvier 2019, tous les coefficients de palier des positions 1 et 2 ont rejoint le premier palier de la position 3 (AS, AMP, Auxiliaire de puériculture, Auxiliaire de Vie Sociale… emplois cœurs de métiers à la CRf dont le 1er palier débutait donc au SMIC au 1er janvier 2019…).
Et le SMIC se rapproche petit à petit de toutes les positions…

⇒ Des salaires CRF totalement décrochés de certaines autres conventions collectives sur des emplois « en tension ».

L’exemple le plus flagrant concernant les salaires des aides-soignantes, où il est difficile de trouver plus bas qu’à la CRf (moins que le SMIC, ça n’existe pas…) mais ce n’est pas le seul.

⇒ La responsabilité des financeurs.

Le ministère, une fois de plus, a limité à 1% le taux d’évolution de la masse salariale de notre secteur en 2019…

⇒ La mobilisation CRf du 17 mai 2018 partout en France

Pour la première fois, des dizaines d’établissements de toutes les filières ont débrayé ou se sont mis en grève ce jour-là pour réclamer des hausses de salaires !

Pourquoi la CGT a signé les accords salariaux ?

Face à cette situation, il était impossible, pour la CRf, de ne rien faire une fois de plus.

⇒ La Direction générale a donc mis sur la table une enveloppe globale de 11 M€ pour financer les augmentations salariales pour 2019.

Pour la CGT, 11 M€, c’est à la fois :
♦ Trop peu : nous estimons à 60 M€ l’enveloppe nécessaire pour rattraper le retard accumulé par la CRf, (rappelons que la masse salariale CRf représente au total environ 700 M€)
♦ Mais déjà autant que ce que la CRf a mis lors de ces 10 dernières années !

⇒ La CRf a proposé de répartir cette enveloppe :

Pour partie sous forme d’une prime ponctuelle : la fameuse prime pouvoir d’achat de 300 € qui a bénéficié à environ 10 000 salarié.e.s.

Bien que, par principe : la CGT préconise des mesures pérennes plutôt que ponctuelles, et s’oppose aux exonérations sociales et fiscales des primes (les cotisations et impositions servent à financer les services publics, la sécurité sociale, les retraites etc.), 

…en réponse à l’attente forte des salarié.e.s vis-à-vis de cette prime très médiatisée, la CGT a décidé de signer cet accord afin de donner un bol d’air aux 10 000 salariés qui ont pu en bénéficier. Cette mesure a coûté 3,8 M€ …

même si elle aurait souhaité que cette prime soit modulée (500 €, 300 € et 150 €) selon le niveau de salaire afin qu’elle bénéficie à ceux qui en ont le plus besoin.

Pour partie sous forme de mesures pérennes: l’augmentation des coefficients de palier des positions 1 à 6.
La revalorisation de la grille prévue par l’accord correspond à un gain brut par salarié de :

La CGT a tout à fait conscience de l’insuffisance de ces augmentations, très en dessous de ce qu’elle réclamait. Pour exemple, afin d’aligner les salaires de la position 3 de la CRf (aides-soignant.e.s, AMP…) sur ceux de la convention 51 (FEHAP), il faudrait les augmenter de 100 à 200 € bruts mensuels. Nous en sommes loin!

Toutefois, cet accord assure une augmentation mensuelle d’au moins 45 € bruts, voire plus (soit 30 € nets, voire plus) à plus de 4 000 salarié.e.s bas salaires de la CRf. La CGT, après de longs débats et consultation de ses syndiqué.e.s, a choisi de le signer. En effet, en tant que syndicat majoritaire (43 %), en l’absence de notre signature, l’accord risquait d’être inapplicable ou retoqué par le Ministère. Or, si ces mesures ne représentent qu’un début très modeste du rattrapage nécessaire des salaires à la CRf, il est hors de question d’en priver les salarié.e.s concerné.e.s. Toutefois, nous avons tenté jusqu’au bout d’améliorer l’accord, obtenant même une augmentation significative des paliers des positions 1 et 2 (aides de vie, ASS, ASH, aides à domicile, employé.e.s de crèche). Les mesures de cet accord vont coûter 7,3 M€.

Ce qu'il reste à faire maintenant :

Si les NAO 2019 constituent un coup de pouce, le problème des rémunérations à la CRf reste entier. NOUS SOMMES ENCORE LOIN DU COMPTE, tant l’écart à combler avec les autres conventions collectives est grand !

Il va falloir rapidement se remettre autour de la table, afin notamment :

→ de revaloriser sérieusement la position 3, (dont le très faible écart avec la position 2 dévalorise totalement les diplômes de ces métiers : aide-soignant.e, AMP, auxiliaire de puériculture, AVS).
de revaloriser les emplois de la position 6 en cohérence avec la réforme LMD (sont concerné.e.s les infirmier.e.s, les orthophonistes, les psychomotricien.ne.s, les kinés (seul.e.s ces dernier.e.s bénéficient d’une mesure unilatérale de l’employeur depuis l’an dernier) et bientôt, les éducateurs/trices spécialisé.e.s.
→ 
d’augmenter significativement la valeur du point pour tous les salarié.e.s de la CRf.
 de s’aligner avec les conventions collectives du secteur.

  •  La CRf et les pouvoirs publics doivent nous entendre ! C’est par la mobilisation de tou.te.s que nous y arriverons.
  • Ensemble, exigeons ce qui nous revient : La juste contrepartie de notre travail et de notre engagement professionnel au service des plus fragiles.
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